Introduction
En France, les patients porteurs de séquelles de poliomyélite représentent près de 50000 personnes selon les estimations. La maladie a disparu en France et n’est pratiquement plus enseignée dans les facultés de médecine alors que ces patients ont toujours des besoins de soins spécialisées. Les séquelles potentielles sont donc mal connues. Elles touchent plusieurs domaines (douleurs de multiples origines, fatigue, syndrome d’apnée du sommeil, appareillage). S’y rajoutent les effets du vieillissement et la notion de syndrome post-poliomyélitique (SPP). Les médecins et notamment les médecins généralistes sont donc confrontés à des atteintes multiples nécessitant de multiples spécialistes engendrant une diminution des possibilités fonctionnelles. La dégradation n’est pas une fatalité. Des traitements peuvent être utilement proposés. Des réseaux sont nécessaires.
Les protocoles nationaux de diagnostic et de soins (PNDS) sont des référentiels de bonne pratique portant sur les maladies rares. L’objectif d’un PNDS est d’expliciter aux professionnels concernés la prise en charge diagnostique et thérapeutique optimale et le parcours de soins d’un patient atteint d’une maladie rare donnée.
Les objectifs de cet argumentaire scientifique sont double. Permettre à chaque praticien de gérer au mieux le parcours de soins de nos patients. Le deuxième objectif était d’informer les professionnels et une meilleure reconnaissance du SPP.
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